Senin, 26 Agustus 2013

Toutes les options sont ouvertes en Syrie, dit Laurent Fabius


Combattant de l'Armée syrienne libre dans la banlieur de Damas. Toutes les options sont ouvertes en Syrie et une décision sera prise dans les jours qui viennent, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius lundi sur Europe 1. /Photo prise le 17 août 2013/REUTERS/Mohamed AbdullahPARIS (Reuters) - Toutes les options sont ouvertes en Syrie et une décision sera prise dans les jours qui viennent quant à la réponse à apporter à l'attaque chimique présumée près de Damas mercredi dernier, a déclaré lundi Laurent Fabius.
François Hollande s'est entretenu au cours du week-end avec plusieurs dirigeants occidentaux pour discuter des réponses possibles par la communauté internationale.
"La décision n'est pas encore prise", a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères sur Europe 1, qui était interrogé sur une réaction de force imminente.
"Il faut proportionner les réactions, mesurer, agir à la fois avec détermination et avec sang-froid et c'est ça qui va être arbitré au cours des jours qui viennent", a-t-il ajouté.
"Les options sont ouvertes, la seule option que je n'envisage pas, c'est de ne rien faire."
À la question de savoir si un refus des Nations unies à une intervention militaire pourrait être contourné, Laurent Fabius a répondu: "dans certains circonstances, mais il fait faire très attention bien sûr, parce que la légalité internationale, ça existe."
"La légalité internationale est définie par les Nations unies, et en même temps il y a des pays qui bloquent, là en l'occurrence on sait que la Chine et la Russie ont déjà bloqué et bloqueraient vraisemblablement, donc c'est un vrai problème qui est posé."
La Turquie participera à une coalition internationale contre le pouvoir syrien si un consensus élargi sur une action dans ce conflit ne peut pas être dégagé au sein du Conseil de sécurité de l'Onu, a de son côté annoncé lundi Ankara.

Selon l'opposition syrienne, les forces du régime de Bachar al Assad ont procédé tôt mercredi à un bombardement chimique massif contre certains faubourgs de Damas, faisant selon les sources de 500 à 1.300 morts.
Le président français a déclaré dimanche à son homologue américain que "tout concordait pour désigner le régime de Damas comme l'auteur de ces attaques inacceptables".
Le dirigeant syrien a démenti ces accusations, qui obéissent selon lui à des motifs politiques destinés à justifier une intervention armée américaine en Syrie.
La Russie s'inquiète fortement d'une éventuelle intervention militaire en Syrie, et a appelé la diplomatie américaine à faire preuve de retenue dans cette affaire.
Le chef de la diplomatie française, qui a dénoncé un "massacre chimique établi", s'est inquiété lundi de la "présence tardive" des inspecteurs des Nations unies sur le terrain. Ceux-ci doivent arriver ce lundi dans la banlieue est de Damas pour vérifier qu'il y a bien eu une attaque chimique mercredi.
"Toute une série de signes peuvent disparaître", a prévenu Laurent Fabius.
"D'autre part, il faut bien comprendre qu'eux n'ont pas la mission de voir qui est à l'origine de (l'attaque), donc c'est ça qui est préoccupant", a-t-il ajouté.
Londres a également manifesté dimanche la crainte que les preuves de l'attaque chimique présumée soient effacées avant la visite des enquêteurs de l'Onu.
Chine Labbé, édité par Patrick Vignal
 

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